A jour au 25 mai 2023

Voyage dans les Dolomites 2022

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Jeudi 25 août – Clermont-Ferrand – Mont Cenis = 427 km

 

Nous avions tout préparé la veille cela nous permet de partir de bonne heure.

En camping-car nous privilégions les routes au détriment des autoroutes, mais nous regrettons d'avoir dû traverser Thiers et nous promettons de l'éviter la prochaine fois.

A Saint Quentin Fallavier nous prenons l'A43 jusqu'à Chambéry car la traversée de nombreuses agglomérations nous ralentirait trop.

A midi nous déjeunons sur le parking du cimetière de Challes les Eaux.

Nous retrouvons le lac du Mont Cenis et contrairement aux fois précédentes nous allons au-delà de la digue du barrage, vers l'hôtel restaurant Le Malamot. C'est un ancien hameau, désormais en ruines dont ne subsistent que la chapelle et 2 maisons restaurées, toutes 2 habitées en cette période.

Comme la soirée est encore loin nous partons à pied sur le chemin en direction du barrage et là nous rencontrons des colonies de marmottes.

 

Vendredi 26 août – Mont Cenis – Carezza = 519 km

 

Très bonne nuit, loin des bruits de la route. Nous retiendrons ce spot pour une autre fois.

Direction l'Italie, nous sommes tout de suite dans les échelles d'Hannibal, ce passage routier qui serpente pour gagner la frontière italienne.

A Suse nous prenons l'autoroute jusqu'aux abords de Vérone. Initialement nous devions faire étape à Brentino mais l'aire ne nous a pas convenu et nous avons poursuivi jusqu'à Carezza en prenant l'autoroute du Brener jusqu'à Bolzano où nous avons dû rechercher de l'Adblue pour satisfaire les exigences de notre Fiat.

Un grand parking nous accueille à proximité du village.

Dans la soirée l'orage éclate.

 

Samedi 27 août – Carrezza – Santa Cristina di Valgardena = 60 km

 

L'orage de la veille a purgé le temps, alors nous partons à la découverte du lac de Carezza. Un charmant sentier nous y conduit.

Petite déception, le niveau du lac est bas et découvre une grande partie de sa surface. Néanmoins nous en faisons le tour en même temps que d'autres touristes qui s'y pressent.

Au retour nous trouvons un petit Market pour faire nos premiers achats de produits italiens : du pain et du raisin.

Déjeuner au camping-car. Comme le ciel se couvre et que la météo nous prédit des intempéries, nous quittons les lieux pour le Valgardena en passant de nouveau par la vallée de l'Adige.

Nous sommes dans le Sud Tirol et les indications sont données en allemand puis en italien.

A Ortisei (San Ulrich) nous recherchons un lieu pour bivouaquer, mais de toutes évidences ils n'aiment pas les camping-cars dans cette ville huppée qui accueille la jetset !!!

Nous nous rabattons sur le seul parking pour CC à la limite de Santa Cristina et de Selva.

Nous voulions monter à la Seceda, un lieu mythique du Valgardena, mais l'absence de structures pour nous accueillir nous impose d'en faire l'impasse.

 

Dimanche 28 août – Santa Cristina di Valgardena – Passo Pordoi = 26 km

 

Ce matin nous partons avant 8 h et personne n'a encaissé les 15 € du parking qui au demeurant n'est pas des plus folichons, car au bord d'un torrent et d'une route très bruyants.

En passant au Plan de Gralba nous pouvons trouver une structure pour vidanger et faire le plein d'eau pour 2 € , c'est rare en Italie donc il faut le signaler.

Nous attaquons la montée du col de Sella. A 200 m du col un emplacement pour se garer nous tend les bras. Nous nous y arrêtons et poursuivons à pied jusqu'au sommet. Il est tôt et il y a déjà beaucoup de monde car c'est dimanche. Voitures et camping-cars occupent déjà tous les emplacements où l'on peut stationner.

Le spectacle est magnifique. Le massif de la Sassolongo d'un coté et celui des Torri de Sella de l'autre.

Nous nous offrons une petite grimpette sur le monticule qui nous domine. Du sommet le panorama est encore plus saisissant. Mais au bord de la route, avec le passage incessant des voitures, bus, motos et cyclistes nous avons le tournis, aussi nous poussons jusqu'au Passo Pordoi pour bivouaquer. De larges parkings payants permettent de stationner, mais un petit parking gratuit nous offre une place.

 

Lundi 29 août – Passo Pordoi – Parking Cinque Torri ( Baita Bai de Dones) = 34 km

 

Le téléphérique du Passo Pordoi va nous emmener de 2240 m d'altitude à 2950 en quelques minutes. Et nous voici sur la « Terrasse des Dolomites ». Les bennes déversent toutes les 10 mn des flots de randonneurs dont la plupart se dirige vers le Piz Boé.

D'ici on embrasse une grande partie du massif des Dolomites et notamment la Marmolada et son glacier.

A ces altitudes le temps change très vite, des nuages viennent voiler les montagnes et la température se fait plus froide. Nous redescendons et reprenons la route pour l'étape suivante.

Nous arrivons sur le vaste parking du télésiège qui nous emmènera aux Cinque Torri. C'est le milieu de l'après midi et des gens commencent à partir après avoir fait une rando. En soirée le parking est presque vide et il ne reste que quelques voitures et 5 camping-cars.

Dans la soirée un violent orage se déclare, des trombes d'eau s'abattent nous empêchant de reprendre le sommeil. Enfin cela se calme, mais cela nous faisait penser à la nuit que nous avions passé à la Trinité (06) le 2 octobre 2010 lors des grandes intempéries qui ont dévasté l'arrière pays niçois.

 

Mardi 30 août – Parking Cinque Torri – Pocol = 8 km

 

Rapidement le télésiège nous monte au refuge Scoiatolli qui jouxte les Cinque Torri. De là nous gagnons à pied le refuge Averau. C'est un promontoire intéressant où beaucoup de randonneurs se croisent en provenance d'itinéraires variés. Les Cinque Torri ne sont pas inintéressantes mais elles ne sont pas dominantes.

Nous redescendons par le télésiège, car l'aller/retour au refuge Averau est déjà une bonne balade.

Après le plein d'eau à la fontaine nous prenons la route à la recherche d'un bivouac.

Ce sera un terre-plein devant l'entrée d'une résidence militaire et de quelques beaux chalets. On viendra nous signaler que ce n'est pas un lieu de camping mais l'intervenant sera bienveillant sachant que nous passerons que la nuit et repartirons demain matin.

Dans la soirée un couple allemand avec un VW Touareg viendra à nos cotés pour passer la nuit sous la tente de toit. Dans la pénombre deux renards viennent explorer nos alentours avant de disparaître dans les bois.

 

Mercredi 31 août – Pocol – Lago Sorapis = 22 km

 

Finalement ce bivouac est un bon plan. Nous n'avons pas été dérangés et pouvons à présent descendre à Cortina d'Ampezzo pour visiter la ville et compléter notre garde-manger.

Il n'est pas aisé de stationner dans une telle ville, mais nous trouvons quand même une place au seul parking qui accepte les camping-cars.

De là nous partons avec nos sacs à dos jusqu'au supermarché que nous avons repéré. C'est à 10 mn.

On en profite pour remarquer que la ville est proprette et calme à l'image de ce que l'on trouve en Autriche par exemple. La langue allemande est d'usage mais l'italien et l'anglais sont compris. D'ailleurs on voit beaucoup de véhicules immatriculés en Allemagne !!! 

Après déjeuner nous prenons la route qui monte au Passo des Tre Croci.

Nous projetons d'aller demain au lac Sorapis qui est l'attraction du secteur.Il existe 2 itinéraires : le chemin 215 qui part du col des 3 Croix qui ne présente pas un gros dénivelé, mais qui comporte des passages étroits au-dessus du vide. Puis le chemin 217 qui part de plus bas, donc avec un dénivelé double mais d'une longueur moindre. C'est le moins fréquenté, car le premier est très utilisé et le croisements dans les zones de surplomb deviennent objectivement dangereux, surtout si le sol est mouillé comme le laisse présager une météo incertaine.

Nous choisissons de faire demain le chemin 217, et pour se faire nous allons bivouaquer à son point de départ.

 

Jeudi 1er septembre - Lago Sorapis – Malga Popeno = 9 km

 

La nuit a été assez mouvementée du fait du passage de véhicules sur la route voisine mais également par la pluie qui est tombée une partie de la nuit. Nous étions seuls sur le large accotement mais pas de problème de sécurité.

La rando commence par une route goudronnée , puis s'oriente à gauche par un large chemin d'exploitation forestière en pente légère, pour arriver au bout de 3 km à une plateforme de retournement d'où part le sentier qui fait se hisser de quelques 600 m de dénivelé pour atteindre le lac. Quelques passages délicats qui nécessites de bonnes chaussures pour ne pas glisser, mais rien de bien dangereux si on reste prudent.

L'arrivée au sommet, lorsque l'on débouche sur le lac, est un émerveillement. La couleur turquoise des eaux est surprenante et son enchassement au milieu des montagnes rocheuses en font un bijou à nul autre pareil, qui mérite bien l'effort que nous venons de faire.

Le retour sera lent car les pierres roulent sous le chaussures, d'autant qu'une pluie fine vient perturber la fin de notre descente. Le large chemin parcouru ce matin semble interminable et c'est fourbus et fatigués que nous retrouvons notre véhicule.

Le temps de se remettre dans de bonnes conditions et nous montons à Misurina, mais le parking des CC ne nous plait pas et le camping qui fait face encore moins, aussi nous descendons 2 km sur la route principale pour trouver un parking qui nous accueille pour passer la nuit. C'est une ferme-auberge. Nous y achetons un succulent gâteau aux fruits.

 

Vendredi 2 septembre – Malga Popena - Lago Antorno = 5 km

 

Nous revenons à Misurina. Ce petit village possède une supérette très bien achalandée. On y trouve de tout. Nous en profitons pour faire le plein de victuailles car il n'est pas facile de se garer aussi près des commerces dans cette région. Misurina est également une station de ski et d'alpinisme et est blottie au bord d'un joli lac.

Passage par l'aire technique pour vidanger et faire le plein d'eau, puis nous montons un peu plus loin jusqu'au parking du lac Antorno. C'est plus un terrain vague avec d'énormes trous remplis d'eau, mais il a le mérite d'être assez éloigné de la route qui mène aux Tre Cime, avoir une super vue sur les montagnes environnantes, être proche du joli lac d'Antorno et ce qui ne gâche rien il est gratuit.

Nous ne serons pas seul car beaucoup de randonneurs viennent s'y garer ainsi que quelques camping-cars.

Pour terminer la journée nous faisons le tour du lac avant que la pluie fasse son apparition.

 

Samedi 3 septembre – Lago Antorno.

 

Nous avons consulté la météo et celle-ci nous indique que l'après midi sera mouillée, aussi nous décidons d'attendre le lendemain pour aller aux Tre Cime car les prévisions sont plus favorables.

Nous redescendons à pied à Misurina pour faire des achats de souvenirs (4 km AR).

Effectivement l'après midi la pluie fait son apparition.

Les jeux de société sont de sortie.

 

Dimanche 4 septembre – Lago Antorno

 

Le premier bus est à 8h02. L'arrêt est face au parking. Pour 4 € par personne il nous monte au refuge Auronzo (alors que c'est 45 € pour le CC). Il met environ un quart d'heure pour nous hisser à 2300 m d'altitude.

Il fait beau et les parkings sont déjà remplis de voitures et de camping-cars. Beaucoup de gens viennent randonner bien souvent en famille et avec un chien. Le large chemin qui conduit au refuge

Lavaredo ressemble au couloir du métro à l'arrivée d'une rame. Tout le monde ne va pas à la même vitesse, certains se hâtent, d'autres lambinent, prennent des photos,... Une fois arrivés au refuge Lavaredo nous faisons une pause pour admirer les hautes colonnes qui nous surplombent.

Un dernier effort et nous voilà au col d'où les Tre Cime se détachent. Nous découvrons le côté Est et apercevons le refuge Locatelli. Nous jouissons pleinement de cet instant qui était un peu le but suprême de ce voyage.

Après une petite collation nous amorçons le chemin du retour. Cette fois nous ne prenons pas le bus et suivons le sentier qui nous ramène à notre demeure.

Encore une bonne journée de rando qui nous aura marqué.

 

Lundi 5 septembre – Lago Antorno – Rasun Anterselva = 40 km

 

Bonne nuit mais il fait froid. Une petite flambée ne fait pas de mal pour le petit déjeuner.

Nous quittons avec regrets ce bivouac au panorama magnifique. Nous prenons la direction du nord et du lac de Braies.

Malheureusement le lac de Braies est devenu une affaire commerciale, la route est payante ainsi que les parkings, mais pour les camping-cars les prix s'envolent. Vous n'aurez pas notre argent, nous passons notre chemin direction Brunico et son Lidl puis retour sur Rasen-Antholz et son camping ACSI Corones.

On nous désigne notre emplacement. 90% des clients sont allemands, le reste se partage entre les tchèques, les slovaques, les slovènes, les autrichiens, un peu les italiens, quelques espagnols ou français !!! Nous rencontrons des camping-caristes de la Savoie (Méry), nous passons une partie de la soirée à échanger avec eux avant que la nuit viennent nous envelopper.

 

Mardi 6 septembre – Rasun Anterselva – Rauni = 85 km

 

Le camping Corones possède tous les équipement que souhaitent utiliser les camping-caristes, mais il dispose en plus d'une partie sanitaire en sous-sol du bâtiment B&B qui est top. Les salles d'eau disposent de douche et de lavabo dans un vaste espace chauffé et équipé de sèche-cheveux. On en abuserait presque !!!

Mais il faut prendre le départ pour faire les 12 km qui nous mènent au départ du sentier des pyramides de terre de Platten à Vila di Sopra.

Très raide au départ, la balade se fait ensuite en balcon en suivant les stations qui la ponctuent. On pénètre dans le parc aménager du site, malheureusement les intempéries ont détruit une partie du cheminement qui est à l'heure actuelle en reconstruction. Les cheminées de fées sont une anomalie dans ce secteur où le roi granite règne en maître.

Retour par le même chemin et départ pour le Val de Funes. Pour cela il faut rejoindre la vallée de l'Adige puis remonter cette petite vallée jusqu'au parking de Rauni du restaurant Waldschenke. Là on découvre la fameuse chapelle San Johann (St Giovanni en italien), malheureusement c'est devenu une affaire commerciale et il faut payer pour s'en approcher.

Ce soir nous allons dîner au restaurant, près du bivouac.Dans l'assiette,  pizza crevettes et  pizza saumon et un dessert avec gâteau maison et boule de glace à la vanille. Nous nous sommes régalés. Il y a longtemps que nous n'avions manger une pizza aussi bonne !!!

 

Mercredi 7 septembre – Rauni – Bagni di Bormio = 167 km

 

Ce matin nous sommes dans le brouillard. Ce n'est pas de chance car nous voulons voir l'église de la Magdalena. Nous descendons en camping-car jusqu'au village et nous garons sur un large parking vide mais néanmoins payant !!!

Des panneaux nous indiquent le chemin à suivre pour se rendre jusqu'à l'église. Nous traversons le village et suivons le sentier et soudain nous découvrons la silhouette de l'église au travers du brouillard. Heureusement la lueur du soleil nous laisse présager d'un éclaircissement prochain, avec un peu de patience nous arrivons à découvrir pleinement les images que les professionnels nous proposent. D'ailleurs des points de vue photos sont balisés et effectivement des gens s'y tiennent avec des appareils sophistiqués pour essayer d'immortaliser l'image du siècle !

Il faut retrouver la vallée de l'Adige et Bolzano pour se diriger vers le Passo dello Stelvio. C'est le col mythique du Giro, le concurrent direct de notre col de l'Iseran. La route du versant Est qui nous y mène est étroite et comporte quelques 48 virages en épingle à cheveux. Leurs particularité c'est d'être très serrés (faible rayon) avec impossibilité de croiser et d'être en forte déclivité. Il faut donc anticiper et demander au co-pilote de signaler la présence d'un véhicule qui descendrait, mais en règle générale ils aperçoivent le camping-car et s'arrêtent en amont pour croiser.

Nous profitons d'un terre-plein dans un de ces virages pour faire une pause pour déjeuner. Nous pouvons assister au « spectacle » des clubs de Ferrari, de Porsche, d'Audi R8 et autres de motards défiler dans cette montée abrupte. Nous avons même vu la course entre une Ferrari et une moto !!!

Ce phénomène se retrouve dans tous les cols italiens (nous l'avons même vu sur le versant côté italien du Mont Cenis), mais ici il trouve sa quintessence.

Difficile de s'arrêter au sommet du Stelvio. Le temps n'étant pas favorable, nous ne nous attardons pas. La descente est un peu meilleure mais il faut rester prudent car la route est souvent en balcon.

Nous arrivons à Bagni di Bormio sur un parking alors que l'orage éclate. Nous resterons ici pour cette nuit.

 

Jeudi 8 septembre - Bagni di Bormio – Chambave = 357 km

 

Le ciel est bas et c'est dans le brouillard que nous prenons la route en direction de Tirano. Nous longeons la région suisse des Grisons, puis nous nous nous orientons au sud vers le lac de Come que nous longeons un moment avant de traverser Monza et retrouver l'autoroute au nord de Milan.

Direction le Col du Petit Saint Bernard pour rentrer en France, mais auparavant arrêt à Virolengo à côté de Chivasso pour retrouver les tombeaux de nos ancêtres.

Ce soir nous faisons halte à Chambave un petit village accueillant à une vingtaine de km avant Aoste.

 

Vendredi 9 septembre – Chambave – Clermont-Ferrand = 460 km

 

Il fait beau et au fond de la vallée nous apercevons le Mont Blanc.

Peu avant Courmayeur nous prenons à gauche la route du Petit Saints Bernard. C'est une route à l'italienne avec des virages serrés et en déclivité.

Au sommet les touristes passent sans s'arrêter car il y a la bise et il fait froid.

Descente sur Bourg Saint Maurice pour retrouver la Tarentaise et nous prenons la route pour Clermont que nous avions pris à l'aller, sauf que cette fois nous éviterons Thiers en prenant l'A89 entre La Monnerie et la sortie Thiers Ouest.


Ce voyage de deux semaines dans les Dolomites nous a permis de faire une grande partie des sites les plus intéressants de cette région. Un nouveau voyage nous permettra sans doute de compléter nos connaissances du Trentin - Haute Adige. Mais dès à présent nous pouvons dire que nous avons aimé ces parois de granite clair, ces prairies verdoyantes et ces lacs de montagne miroirs de leur milieu.

Cette région alémanique est très différente des autres. On y retrouve l'esprit germanique avec sa propreté, ses prescriptions rigoureuses et aussi ses richesses et opulences. Les maisons sont richement décorées et fleuries. La vie y est calme et presque silencieuse.

Pour autant, la vie en camping-car n'est pas facilité : nombreuses interdictions de circuler et de stationner et quand c'est possible il y a souvent des prix exorbitants par rapport à ceux pratiqués en France et parfois même déconcertants comme la route qui monte au refuge des Tre Cime qui coûte 45 € de 19 h au lendemain 19 h !!! c'est pareil pour les parkings afin de faire payer 2 jours si on y passe une nuit !!! Cette politique entraîne une désaffection des camping-cars au profit des vans considérés comme des voitures.

Les touristes sont essentiellement allemands, mais on rencontre des tchèques, des suisses, des slovènes, des autrichiens,  quelques espagnols et  français. Ce qui nous a surpris c'est le nombre impressionnant de randonneurs italiens sur les chemins que nous avons fréquentés.

 

Nous avons choisi cette fin d'été, mais nous n'avons pas vu les effets de la sécheresse ni de la chaleur. Il a plu juste ce qu'il faut et cela ne nous a pas perturbé.

Une petite annotation sur notre livre d'or nous encouragera à faire toujours mieux !